MIROIR MIROIR quand des résidents d'EHPAD deviennent artistes

Miroir Miroir, quand des résidents d'EHPAD deviennent artistes de la Biennale de la Danse : un spectacle qui bouscule les idées reçues. Ils et elles ont plus de 90 ans, certains en fauteuil roulant, ils ont ému le public venu nombreux.

Le vendredi 26 septembre, la Chapelle de la Trinité à Lyon a accueilli Miroir Miroir, une création chorégraphique unique portée par le Groupe associatif ACPPA, en partenariat avec le CCAS de la Ville de Lyon, la Métropole de Lyon et la Biennale de la Danse 2025.

Près de 30 interprètes – résidents d’Ehpad âgés, soignants, danseurs professionnels et musiciens ont offert une performance sensible et puissante, invitant le public à revisiter son regard sur la vieillesse et à célébrer la vitalité de ces aînés.

Ce projet inédit a été rendu possible grâce au soutien des mécènes : le Groupe APICIL, Malakoff Humanis, la Fondation Générations Solidaires Henri Baboin-Jaubert et l’Institut ACPPA, aux côtés de la Biennale de la Danse, lui assurant une visibilité locale et nationale.

Née à l’occasion des 40 ans du Groupe associatif ACPPA, cette pièce prolonge les ateliers de danse menés depuis plusieurs années avec Momentum et Colégram. Elle met en lumière la mémoire du corps et la force expressive des résidents, démontrant que l’art dépasse les limites de l’âge et devient un véritable outil de lien social et thérapeutique.

Au total, six ateliers et plusieurs répétitions ont été organisés dans quatre établissements, permettant à 120 résidents de participer activement au projet et de vivre une véritable aventure artistique.

 

 

Sous la direction artistique de Cécile Combaret, la chorégraphie de Tarek Aït Meddour et la création musicale de Ronan Maillard, Miroir Miroir propose une narration où la lumière, orchestrée par Philippe Catalano, et les costumes, signés Alain Blanchot, participent pleinement à l’émotion. Les réflexions de Laure Adler et Claire Marin viennent enrichir la dimension philosophique et sociale de la pièce.

Le public, ému et enthousiaste, a salué la dignité et l’énergie des résident·e·s sur scène. La complicité entre artistes et personnes âgées a créé un moment suspendu, empreint d’humanité, qui transforme notre perception de la vieillesse et redonne toute leur place aux aînés dans la vie culturelle.